"Sous mon Aile", une série d'interviews de riders que l'on retrouve sur les départs de l'Engie Kite Tour, en collaboration avec Kiteboarder Mag ! Alors que la première étape de l’édition 2024 se profile à Fréjus (31 mai-2 juin), nous avons rencontré Cécilia Rastello. Fréquentant le circuit Engie Kite Tour depuis 2023, l’Azuréenne a immédiatement été séduite par le concept et l’atmosphère propres à l’évènement. Cécilia Rastello a répondu avec plaisir à nos questions !
- Cécilia, pourrais-tu te présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Cécilia Rastello, je pratique plusieurs sports, aussi bien du kite que de la voile et du parkour. Je suis sage-femme de profession.
- Dans quelles circonstances as-tu débuté le kitesurf ?
Cela va faire 2 ans ½ que j’ai débuté, cela s’est fait par hasard. Venant du monde de la voile, j’aime bien tout ce qui touche à la notion de vent et la sensation de glisse.
Je me suis donc dit : « pourquoi ne pas essayer le kite ? »
- Quelles sont les sensations que te procure le kite aujourd'hui ?
Une sensation de liberté, et j’apprécie beaucoup la sensation de la glisse. Le fait d’être sur l’eau m’apaise également toujours. Le kite permet de pratiquer aussi bien tranquillement en balade, que de manière plus sportive, en réalisant des sauts ou des figures. C’est ça qui me plaît dans ce sport !
- Comment concilies-tu ton travail avec la pratique du kite ?
Il est très compliqué pour moi d’avoir un entraînement régulier, d’une part car je travaille en 12h et je travaille aussi la nuit. D’autre part, mes jours de repos ne vont pas forcément correspondre aux jours où il y a du vent ! Par exemple, cela va faire deux mois que je n’ai pas pu aller m’entraîner… Je peux y aller trois fois dans le mois, mes entraînements sont de fait très irréguliers.
Si je peux me présenter sur la première étape de l’Engie Kite Tour 2024 à Fréjus, en fonction de mes repos de garde, je sais que je ne pourrai pas m’entraîner durant tout le mois d’avril. J’espère aller sur l’eau en mai, au moins une fois par semaine. C’est le plan A, il y aura peut-être un plan Z (rires).
- Comment as-tu découvert l'Engie Kite Tour, et depuis combien de temps y évolues-tu ?
J’ai découvert l’Engie Kite Tour en 2022, il y avait eu une étape chez moi à Cannes. Je m’étais rendue sur place par curiosité et j’avais discuté avec un autre kitesurfeur, qui participait à l’épreuve. Il m’avait dit que le circuit était ouvert à tout le monde, même aux débutants, et m’avait poussée à me lancer. C’est grâce à lui que je me suis présentée sur l’Engie Kite Tour en tant que compétitrice, en 2023.
- Que préfères-tu dans ce circuit ?
Le fait qu’il y ait à la fois des professionnels et des débutants, c’est une compétition accessible à tous. Elle reste par ailleurs sans pression. Lors de ma première étape, je me disais qu’en tant que débutante, je n’avais peut-être rien à faire ici… Finalement, c’est tout à fait réalisable !
J’apprécie également l’ambiance globale de l’Engie, le fait de se retrouver avec d’autres kitesurfeurs, de pouvoir échanger…
En 2023, je n’ai pu participer qu’à deux étapes sur quatre, mais j’en avais profité pour discuter avec les autres riders, tant des habitués au Tour – qui ont de très bons conseils à donner - que des pros riders.
Je me suis notamment rendue compte, lors de l’Engie Kite Tour, de l’importance d’avoir un harnais culotte plutôt qu’un harnais ceinture, quand il y a du vent fort ! Les épreuves m’ont également permis d’échanger sur les différentes tailles d’ailes, les planches etc. Ce circuit m’a fait en outre progresser dans ma décision de choix de matériel.
- Quels souvenirs conserves-tu des épreuves de l'Engie kite Tour 2023 ?
Lors de ma première épreuve, au Cap d’Agde, j’ai navigué avec une 17m2 (sourire)… J’ai cru que je n’allais jamais sortir ! J’ai finalement réussi à terminer l’épreuve. A Fréjus, je suis sortie en 6m2 et j’ai cru que j’allais aller au tapis ! J’ai réussi à finir là encore, même si j’ai dû déclarer forfait pour l’une des courses car je ne tenais pas mon aile… J’ai donc vécu un peu les deux extrêmes, niveau conditions de vent.
- Quelles seront tes ambitions pour l'Engie Kite Tour 2024 ?
Etant donné que mon entraînement n’est pas du tout régulier, je ne vais pas avoir d’ambitions irréalisables. J’aimerais prendre de bons départs, ne pas être loin derrière et essayer de tenir le peloton des hommes ! J’espère qu’il y aura davantage de femmes, pour pouvoir se challenger…
- Quel message voudrais-tu justement faire passer aux kitesurfeuses et aux kitesurfeurs, pour les inciter à prendre part aux prochaines étapes de l'Engie Kite Tour ?
C’est vraiment un évènement très convivial et ouvert à tous. C’est vraiment ce qu’il faut retenir. Si l’on a envie de tenter une compétition, mais que l’on a peur de son niveau, l’Engie Kite Tour est la compétition adéquate. L’ambiance est vraiment excellente et il y a une entraide, une convivialité incroyables.
- Quelque chose à ajouter ?
Je remercie tous les bénévoles et la FFVoile, qui permettent d’organiser cet évènement. Sans eux, ce ne serait pas la même chose… Ce type de régate mobilise du monde, merci donc à toute l’organisation !