Plan d’eau mythique des Championnats de France Jeunes depuis de nombreuses années, L’étang de Berre n’a pas failli à sa réputation aujourd’hui. Si certains jeunes sélectionnés 2025 n’avaient qu’entendu parler de ce mythe, ils ont pu aujourd’hui le vivre et constater par eux-mêmes que Martigues est vraiment une zone de compétition exceptionnelle.
Grand soleil, 29°, 15 nœuds de vent avec quelques rafales pour faire monter l’adrénaline et ouvrir le jeu de la régate, 3 courses validées pour toutes les séries, difficile de faire mieux pour l’organisation. C’est donc, sans surprise, que les 495 jeunes régatiers âgés entre 15 et 18 ans sont revenus à terre avec des grands sourires. En effet, au-delà du résultat sportif, la voile est un sport plaisir, de glisse qui se pratique en communion avec la nature, et quand cette dernière est aussi idéale, il n’y a que des bonnes sensations pour tout le monde.
Sportivement, après 6 courses, certains leaders commencent à se détacher. C’est le cas des vice-Champions du Monde en Nacra 15 Émilie Mansouri et Marius Praud de La Rochelle Nautique ou bien Étienne Seizeur de Brest Bretagne Nautisme qui a remporté 4 des 6 courses qu’il a validées. Des résultats que vous pouvez retrouver ici.
À fond pour le World Clean Up Day.
Organisation mondiale, le World Clean Up Say est né en 2008 en Estonie quand 4% de la population du pays se mobilisent sur une journée pour nettoyer et ramasser des déchets. Une réussite qui ne demande qu’à s’étendre avec comme objectif de mobiliser sur une même journée 5% de la population mondiale pour nettoyer les lieux de vie et de pratique. En 2025, la journée mondiale est planifiée le 21 septembre.
À Martigues, à l’occasion du Championnat de France Espoirs, avec le soutien de son Partenaire Majeur, Banque Populaire, la Fédération française de voile organise, aujourd’hui, une journée de soutien au World Clean Up Day. Le principe est simple, Banque Populaire et la FFVoile reverseront 1€ au World Clean Up Day pour chaque bateau qui franchit la ligne d’arrivée.
Ils ont dit :
Alice Paul Bohe, CN Arradon, 29er.
« C’est notre premier Championnat de France. C’était une super journée, mais c’était une journée compliquée pour nous. Nous manquons de vitesse et nous dessalons un peu trop souvent, dès qu’il y a une risée. Demain, il annonce moins de vent. Nous espérons pouvoir mieux naviguer et remonter dans le classement. »
Léa Bourhis, CN ARREE, ILCA 6.
“C’était une belle journée, il y avait du vent et du soleil. Sur l’eau nous n’avions pas trop chaud. C’était cool. Le vent était un peu compliqué. L’objectif c’est de continuer à bien naviguer, s’amuser et prendre du plaisir à régater et cela devrait bien se passer. »
Bertille Postel et Théo Henry, SNPH, 420.
« Nous aurions souhaité que ce soit un peu plus venté, mais globalement c’était bien. Nous avons eu plus de difficultés sur la dernière course car notre flotte, les 420, a croisé une autre série et il a fallu gérer les croisements et les zones déventées. Nous espérons rester deuxièmes du classement, et si possible jusqu’à la fin. Demain, il va y avoir moins de vent, donc il va falloir bien analyser le plan et réfléchir à la meilleure stratégie. »
Clément Carnevali, Président du Comité de Course de la zone Catamaran
« Sur la zone catamaran, nous utilisons des bouées géostationnaires. Elles proviennent de l’héritage des Jeux Olympiques et elles sont gérées par la fédération. Ce sont des bouées autonomes qui sont pilotées à distance et que nous pouvons positionner où nous souhaitons. Nous gagnons du temps dans la mise en place du parcours et aussi quand il faut le modifier quand le vent évolue. C’est physiquement moins difficile pour les mouilleurs et plus écoresponsable car nous ne les mouillons pas et nous n’abimons donc pas les fonds de l’étang de Berre. »