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GWA : les Français toujours aux avant-postes

Les Français se sont une nouvelle fois illustrés en juillet sur le circuit GWA dans les trois disciplines : le Big Air, le Freefly-Slalom et le Surf-Freestyle, que ce soit à Gran Canaria ou à Fuerteventura (Canaries, Espagne).


Au début du mois, Malo Guénolé et Bastien Escofet ont terminé respectivement 2ème et 3ème du GWA Big Air Wingfoil World Championships Gran Canaria, qui s’est disputé du 3 au 13 juillet derniers à Salinas de Tenefé. Malgré un score de 19,40, le plus haut score combiné de l’évènement, le premier n’a rien pu faire face à l’Américain Christopher MacDonald, qui s’est adjugé le titre de Champion du Monde. De son côté, Julien Rattotti a été éliminé en demi-finale. Chez les filles, c’est l’Espagnole Nia Suardiaz qui a été sacrée Championne du Monde de la discipline. « Le Big Air est présent pour la deuxième année consécutive en Coupe du Monde sur un spot très typé, avec du vent fort et des vagues. Les Français ont fait une très belle compétition, avec Malo et Bastien sur le podium », commente François Bovis, Conseiller Technique National en charge du wingfoil et Entraîneur de l’Équipe de France de wingfoil. 

 

Après un court break, la compétition a repris ses droits aux Canaries, à Fuerteventura cette fois, avec la GWA Wingfoil World Cup Fuerteventura (19-24 juillet). A Sotavento, les Français ont brillé en Freefly-Slalom. Si la finale a été dominée par Francesco Capuzzo (ITA), le Français Julien Rattotti a réussi à se hisser sur la 2ème marche du podium, podium complété par Bastien Escofet. De son côté, Oscar Leclaire a terminé 4ème. Chez les filles, la rideuse tricolore Kylie Belloeuvre a terminé 2ème derrière Nia Suardiaz. « Cette 2ème place représente un pas de plus vers le titre de Vice-Championne ou Championne du Monde, ce qui est clairement l’objectif cette année. Ce qui m’a manqué pour gagner ? Je dirais de la confiance. On voit que je manque un peu d’assurance, j’ai encore du mal à naviguer à mon niveau d’entraînement. Sur cette compétition, je n’ai pas réussi à me sentir complètement moi-même dans ma navigation, mais ce qui est cool, c’est que ça se rapproche malgré tout. Je pense que les prochains stages avec la FFVoile vont me faire beaucoup de bien. J’espère qu’ils vont me faire prendre plus d’aisance sur les manœuvres et les enroulés pour éviter de perdre du temps à ces moments-là, voire en gagner par rapport à mes adversaires », analyse-t-elle. Orane Ceris a quant à elle échoué au pied du podium.

 

En Surf-Freestyle, le jeune Axel Gérard a terminé 2ème derrière Christopher MacDonald. « J’ai fini 3e et 2e au classement général à Leucate et Tarifa avant de gagner la Coupe du Monde Juniors. Je savais que je pouvais faire quelque chose à Sotavento. J’étais stressé mais je voulais gagner car je savais que je pouvais encore être Champion du Monde. Je suis entraîné à fond avant pour être le meilleur. J’ai fait de bons scores à tous mes heats et j’ai posé le premier triple back-flip en demi-finale. J’étais super content », raconte-t-il. « En finale, je suis tombé contre Chris, qui a gagné les deux premières étapes. Il fallait que je le batte. J’ai fait un heat à 28 points, lui à 28,80, les deux meilleurs scores de la compétition. C’était hyper serré. Le titre m’échappe mais je suis hyper content d’avoir terminé 2ème après une belle finale. Normalement, j’ai sécurisé la 2ème place overall. L’objectif de cette année était de faire un podium donc il est rempli. L’an prochain, je viserai le titre de Champion du Monde ». Malo Guénolé s’est classé 4ème de la compétition, tout comme Orane Ceris chez les filles. 

 

Un bilan positif


Le bilan est positif pour François Bovis : « Sotavento était l’étape importante de l’année avant la dernière en Freestyle et en Slalom. Julien Rattotti et Bastien Escofet ont joué aux avant-postes et confirmé ce qu’ils avaient montré à Leucate. En effet, le format était atypique avec un dernier jour de finale où tout est remis en jeu. Julien a fait un bon retour, de la 7ème à la 2ème place. En Freestyle, Axel Gérard a continué sa saison de folie et confirmé sa place dans le Top 3 après un titre de Champion du Monde Juniors. Malo quant à lui signé une performance atypique : il s’est blessé lors de la 4ème tentative de saut en demi-finale et s’est déboîté l’épaule. Ses trois premiers sauts lui ont permis d’atteindre la finale qu’il n’a pas pu courir, mais ça lui a permis de sauver sa 4ème place sur l’épreuve. L’étape du Brésil s’annonce donc décisive. Globalement, je suis content du groupe France qui joue aux avant-postes quelles que soient les disciplines. On a un beau collectif avec de vrais athlètes ».